Abstract

Abstract:

En nous concentrant sur la période qui a suivi immédiatement l'étude de l'urbaniste Gordon Stephenson sur le réaménagement d'Halifax en 1957 et précédé le début de la relocalisation d'Africville en 1964, nous acquérons une compréhension différente de l'ampleur du transfert de population, de la façon dont l'effet combiné de la race et de la classe sociale a rendu des gens vulnérables au réaménagement urbain, et du pouvoir de l'administration municipale. La compréhension de ces premières initiatives de réaménagement nous amène également à porter un regard différent sur Africville. Les mesures prises par la Ville à cet endroit ont été façonnées par un changement d'attitudes envers le racisme et une tentative, certes inadéquate, de remédier à celui-ci en mettant l'accent sur l'une de ses manifestations les plus visibles : la ségrégation.

Abstract:

By focusing on the period immediately following planner Gordon Stephenson's redevelopment study of Halifax in 1957 and before the start of the Africville relocation in 1964, we gain a different appreciation of the scale of displacement, the interplay of race and class in shaping people's vulnerability to urban renewal, and the power of the municipal state. Understanding these early redevelopment efforts also provides us with a different perspective on Africville. The city's actions there were shaped by shifting attitudes towards racism and an attempt, albeit inadequate, to rectify it by focusing on one of its most visible manifestations – segregation.

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