Abstract

Abstract:

Canada selects immigrants based on their potential contribution to the country's knowledge-based economy. This selection process commodifies immigrants through neoliberal dominance demonstrating the reciprocal relationship between immigrants and work. This literature review draws on intersectionality to examine the precarious nature of work in the context of Canadian immigration. The contributions of this review take three forms. First, racialization remains central to the operation of a hierarchical skill regime based on skin colour rather than qualifications. Second, the unbalanced social distribution in families creates power relations for female immigrants that limit their career pathways with intersecting barriers based on race, gender, and class as they attempt to find a good job, negotiate work-life balance, and take care of their family. Lastly, race and gender are interrelated in employment marginalization and poor economic achievement through racialization of human capital endowment and gendered practices in institutions and the labour market. The analysis urges government, institutions, and society to adopt an intersectional lens which fully embraces the intersections of immigrants' identities for their growth and development in Canada.

Résumé:

Au Canada, les sélections d'immigrants sont basées sur les contributions éventuelles qu'ils sont capables d'apporter à l'économie du savoir. Ce processus de sélection transforme en plus les immigrants en marchandise sous un control néolibéral dévoilant la relation réciproque entre les travailleurs et leur travail. Inspiré de l'intersectionnalité, cette révision de littérature a pour l'objective d'examiner la nature d'emploi précaire dans le contexte d'immigration canadienne. Trois remarques essentielles sont conclues des recherches existantes. D'abord, la discrimination raciale reste le problème principal dans le marché du travail lors qu'il s'agit de la classification de main-d'œuvre. Ensuite, pour les immigrées, la distribution sociale déséquilibrée crée de nouvelles barrières surtout quand elles envisagent de trouver de bon emploi ou de gérer le travail et la famille en même temps : les contrains de race, sexe et classe sociale s'entremêlent. Enfin, dans les institutions comme dans le marché du travail, la marginalisation et le faible revenu sont toujours accompagnés par les problèmes associés de race et de sexe, notamment avec la racialisation de l'offre de main-d'œuvre et la répartition d'emploi selon le sexe. Cette analyse propose alors à gouvernement, aux institutions ainsi qu'à la société d'adopter une vision d'intersection afin de mieux absorber les immigrants aux identités complexes et de rassurer leur meilleur développement au Canada.

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