Abstract

Abstract:

This article examines identity construction among second-generation Jamaicans and Portuguese in Toronto. The research question guiding this study is as follows: in a "multicultural" Canadian setting, are there differences between the ways second-generation diasporic Jamaicans and Portuguese define themselves, both ethnically and racially, and how others see them? To address this line of inquiry, I conducted 43 in-depth interviews with second-generation Jamaicans and Portuguese in the Greater Toronto Area (GTA). This study also seeks to lay bare the impact of racialization on identity construction. Since both the Jamaican and Portuguese participants of this study are mostly working-class immigrants for whom class is defined through a neo-Marxist lens, it is easier to discern the impact of race on identity construction when the role of class is held constant. Furthermore, comparison of the two groups is utilized to delineate distinct degrees of racialization within the two groups: one is a "visible" minority while the other is a non-visible minority. Based upon my interviews and my review of the literature, I argue that Portuguese are seen as dark-whites in Toronto due to their social class and their non-Anglo-Saxon culture. On the part of Jamaicans, society in general defines Jamaicans as black as a result of slavery, power relationships, and color symbolism.

Résumé:

Cet article examine la construction identitaire chez les jamaïcains et les portugais de deuxième génération à Toronto. La problématique qui oriente cette étude est la suivante : dans un contexte canadien « multiculturel », existe-t-il des différences entre la façon dont les jamaïcains et les portugais de seconde génération de la diaspora se définissent, tant sur le plan ethnique que racial, et comment les autres les voient ? Pour répondre à cette interrogation, j'ai mené 43 entrevues approfondis avec des jamaïcains et des portugais de deuxième génération dans la métropole de Toronto (GTA). Cette étude cherche également à mettre en évidence l'impact de la racialisation sur la construction identitaire. Étant donné que les participants jamaïcains et portugais de cette étude sont pour la plupart des immigrés de la classe ouvrière pour qui la classe est définie selon une optique néo-marxiste, il est plus facile de discerner l'impact de la race sur la construction identitaire lorsque le rôle de la classe est maintenu constant. En outre, la comparaison des deux groupes est utilisée pour définir différents degrés de racialisation au sein des deux groupes : l'un est une minorité « visible », l'autre est une minorité non visible. Sur la base de mes entrevues et de ma revue de littérature, je postule que les portugais sont considérés comme de race blanche mitigée à Toronto en raison de leur classe sociale et de leur culture non anglo-saxonne. En revanche pour les jamaïcains, la société en général les définit comme des noirs en raison de l'esclavage, des relations de pouvoir et du symbolisme de la couleur.

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