Abstract

Abstract:

This article considers how the scholarly history published in the pages of the Canadian Historical Review has spoken to and been shaped by broad structural changes of two kinds: those that determine scholarly practices of knowledge-making, and those that determine the meaning of nationality. Beginning with a sketch of these themes in the journal's first seventy-five years, the article then discusses specific examples of topics related to these themes in the journal since the mid-1990s. The author emphasizes public history, reflexive scholarship, and three different ways of engaging with nationality: rejection of methodological nationalism, justifications for "nation" as a category of analysis, and contributions to the new imperial history. Emphasizing the impact of communications and transportation technologies throughout, the essay concludes with reflections on how digitization and Web 2.0 technologies are changing scholarly historians' relations to their audiences. Sketching the opportunities and risks of our current moment of change, the author concludes that the Canadian Historical Review will adapt.

Résumé:

Le présent article expose la façon dont l'histoire savante publiée dans les pages de la Canadian Historical Review a traité et subi deux grands changements structurels : ceux qui déterminent les pratiques savantes d'élaboration des connaissances et ceux qui déterminent la signification de la nationalité. Après avoir brossé un aperçu de ces thèmes dans les soixante-quinze premières années de la revue, l'auteure donne des exemples précis de sujets liés à ceux-ci qui ont été traités dans la CHR depuis le milieu des années 1990. Elle met l'accent sur l'histoire appliquée, la recherche réflexive et trois façons différentes d'aborder la nationalité : le rejet du nationalisme méthodologique, les justifications de l'idée de « nation » comme catégorie d'analyse, et la contribution à la nouvelle histoire impériale. Soulignant tout au long de l'article les effets des technologies de communication et de transport, l'auteure termine par des réflexions sur la manière dont la numérisation et le Web 2.0 modifient les relations des historiens universitaires avec leurs publics. Après avoir esquissé les possibilités offertes par la période de changement actuelle et les risques qu'elle comporte, elle conclut que la Canadian Historical Review s'adaptera.

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