Abstract

Abstract:

In the 1950s, the United Nations lobbied Canadian officials to help close Europe's remaining displaced persons camps and resettle "hard core" refugees—individuals who were unsponsored, sick, infirm, or disabled. As part of Canada's contribution to World Refugee Year (1959-1960), the federal government appeased public demands for a humanitarian response by implementing a special program that brought 325 tubercular refugees and 501 family members to Canada. Despite federal concerns about the financial cost and potential burden on the health care system, the resettlement scheme represented a notable departure from existing immigration policy for unsponsored immigrants with tuberculosis and became an early antecedent to broader reforms in the 1960s.

Abstract:

Dans les années 1950, les Nations Unies ont fait pression auprès des autorités canadiennes pour qu'elles contribuent à la fermeture des camps de personnes déplacées en Europe et à la réinstallation du « noyau dur » des réfugiés – des personnes non parrainées, malades, infirmes ou handicapées. Dans le cadre de la contribution du Canada à l'Année mondiale des réfugiés (1959-1960), le gouvernement fédéral a répondu aux demandes du public en faveur d'une réaction humanitaire en mettant en place un programme spécial permettant d'accueillir 325 réfugiés tuberculeux et 501 membres de leurs familles au Canada. Malgré les inquiétudes des autorités fédérales au sujet du coût financier et de l'éventuel fardeau pour le système de soins de santé, le programme de réinstallation représentait un virage notable par rapport à la politique d'immigration à l'égard des immigrants non parrainés atteints de tuberculose et il a servi de précurseur aux grandes réformes des années 1960.

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