Abstract

Abstract:

Au début de la saison de navigation de 1847, un schooner inattendu arriva à Chatham, sur la Miramichi. Le Looshtauk aurait dû se rendre à Québec, mais le destin était intervenu à bord sous la forme d'une dévastatrice épidémie de typhus. Les historiens se sont penchés de près sur les expériences des migrants arrivés gravement malades dans des ports au XIXe siècle. À ce jour, pourtant, il a été très peu question des multiples façons dont les communautés d'accueil autour des ports de débarquement d'immigrants ont été touchées par l'arrivée de malades ou de mourants et y ont réagi. L'arrivée de ces immigrants menaçait les populations de contagion, les incitait à réagir devant des besoins criants et leur procurait des occasions d'emploi. Le présent article traite des relations entre les communautés d'accueil et les populations immigrantes à partir de l'étude de cas du Looshtauk, en 1847.

Abstract:

Early in the shipping season of 1847, an unanticipated schooner arrived in the Miramichi River, at Chatham. The Looshtauk ought to have gone to Quebec City, but fate intervened in the form of a devastating typhus epidemic on board. Historians have looked closely at the experiences of migrants who arrived at ports in a state of serious ill health during the nineteenth century. Yet to date there has been little discussion of the myriad ways in which the host communities established around immigrant-receiving ports were affected by, and responded to, the arrival of sick and dying newcomers. The arrival of these immigrants threatened communities with contagion, encouraged them to respond to instances of compelling human need, and provided them with opportunities for employment. This paper explores relations between host community and immigrant populations through the 1847 Looshtauk case study.

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