Abstract

Abstract:

The 1983 case Racine v Woods is the leading child protection case from the Supreme Court of Canada, distinguishing bonding and/or attachment as a more important determinant of best interest for an Indigenous child than cultural connection. Using this case, courts are upholding the permanent placement of Indigenous children in non-Indigenous homes as opposed to placement within their culture. Racine v Woods reflected knowledge of attachment and family at that time but runs counter to current knowledge. Reconsideration of the factors to decide cross-cultural adoption is needed. The essential point is that attachment assessment draws from a dyadic relational theory and is being applied to communal family systems, such as Indigenous systems. Such a review is consistent with the calls to action of the Truth and Reconciliation Commission (TRC) as well as its predecessor, the Royal Commission on Aboriginal Peoples (RCAP), and recent Canadian Human Rights Tribunal (CHRT) decisions.

Résumé:

L'affaire de 1983 Racine v Woods est l'affaire la plus importante en matière de protection de l'enfant de la Cour suprême du Canada, distinguant ainsi le lien et/ou l'attachement comme facteur déterminant de l'intérêt supérieur de l'enfant plus important que le contexte culturel. En utilisant cette affaire, les tribunaux plaident en faveur du placement permanent d'enfants autochtones dans des foyers non autochtones, par opposition au placement dans leur culture. Racine v Woods reflétait la connaissance de l'attachement et de la famille à ce moment-là mais allait à l'encontre des connaissances actuelles. Un réexamen des facteurs permettant de décider de l'adoption interculturelle est nécessaire. L'essentiel est que l'évaluation de l'attachement s'inspire d'une théorie relationnelle dyadique et s'applique aux systèmes familiaux communs, tels que les systèmes autochtones. Un tel examen est conforme aux appels à l'action de la Commission de vérité et réconciliation (CVR), de la Commission royale sur les peuples autochtones (CRPA), son prédécesseur, ainsi que des décisions récentes du Tribunal canadien des droits de la personne (TCDP).

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