Mourning in the Age of Terror: Revisiting Don DeLillo’s Elusive 9/11 Novel Falling Man

This article revisits Don DeLillo’s 2007 novel Falling Man— generally considered a minor work in the author’s oeuvre—in the wider contexts of the American novel after 11 September, contemporary discourses around terrorism, the “War on Terror,” and recent currents of global ethnonationalism. It is organized around an iconic photograph in modern American history, one of an anonymous man falling from the North Tower of the World Trade Center shortly before its collapse, as well as around DeLillo’s difficult novel named after this same photo. These works are primarily interpreted herein through Emmanuel Levinas’s analysis of images as symbolic substitutions and Sigmund Freud’s “Mourning and Melancholia,” which I use to ask critical questions about Falling Man’s expression of the societal shock represented by 9/11 and of private and public mourning in response to terrorism, as well as about what it means to be unable to mourn altogether.

Résumé:

Cet article revisite le roman de 2007 de Don DeLillo, Falling Man — généralement considéré comme une œuvre mineure de l’auteur — dans des contextes plus larges du roman américain d’après le 11 septembre, des discours contemporains sur le terrorisme, de la « guerre contre le terrorisme » et des courants récents de l’ethnonationalisme mondial. L’article est organisé autour d’une photographie emblématique de l’histoire américaine moderne — celle qui montre un homme anonyme tombant de la Tour Nord du World Trade Center peu avant son effondrement — et autour du roman difficile de DeLillo, qui tient son nom de cette même photo. Ces œuvres sont d’abord interprétées via l’analyse d’images de Emmanuel Levinas en tant que substituts symboliques et via « Deuil et mélancolie » de Sigmund Freud que j’utilise pour poser des questions critiques au sujet de l’expression de choc sociétal représenté par les attentats du 11 septembre dans Falling Man ainsi que du deuil privé et public en réponse au terrorisme, sans oublier ce que cela signifie d’être incapable d’être en deuil.