Abstract

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Some political historians, such as Rathbone and Firmin-Sellers, have argued that some traditional rulers under colonial rule introduced new property rights by reinventing tradition and enforcing them within their traditional states to satisfy their own parochial interest. This article employs archival, secondary, and oral sources to critically clarify the exceptional case of Nana Ofori Atta I's to put forward a contrary view. It argues that Nana Ofori Atta I, with great political will where his predecessors failed, came up with some pragmatic, practical, and problem-solving measures in order to make the indigenous concept of land ownership beneficial for the larger community.

résumé:

Des historiens politiques, tels que Rathbone et Firmin-Sellers, ont soutenu que certains dirigeants traditionnels sous domination coloniale ont instauré de nouveaux droits de propriété en réinventant la tradition et les ont imposés au sein de leurs États traditionnels pour satisfaire leur propre intérêt local. Cet article emploie des sources archivistiques, secondaires et orales pour clarifier de manière critique le cas exceptionnel de Nana Ofori Atta I afin de faire valoir un point de vue opposé. Il affirme que Nana Ofori Atta I, grâce à une forte volonté politique, là où ses prédécesseurs ont échoué, a proposé des mesures de résolution pragmatiques et pratiques dans le but de rendre le concept autochtone de propriété foncière avantageux pour la communauté dans son ensemble.

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