Abstract

Résumé:

L’auteure se penche sur la production et la promotion du film Les chevaliers du ciel (Captains of the Clouds), l’un des premiers longs métrages à être tourné hors studio au Canada. L’importance de ce film tient au fait que sa réalisation est le résultat d’un partenariat entre le gouvernement canadien, l’Aviation royale du Canada et Warner Brothers. En s’appuyant sur les documents réunis principalement dans les archives de la Warner Brothers et à la bibliothèque Margaret Herrick, l’auteure s’intéresse plus particulièrement au lien historique entre Hollywood et le Canada. Alors que le Canada est souvent considéré de nos jours comme le Hollywood du Nord, l’auteure met en lumière les difficultés initiales associées aux incursions de Hollywood en territoire canadien. Elle étudie également les luttes de la production cinématographique au Canada, en raison de son statut de « succursale de Hollywood », et en quoi ces écueils ont ultimement freiné l’authentique production nationale. La réalisation de Les chevaliers du ciel est représentative de l’industrie cinématographique canadienne, Hollywood contrôlant la production in fine de par son hégémonie sur l’exploitation et la distribution des films au pays.

Abstract:

This article explores the production and promotion of Captains of the Clouds, one of the first Hollywood feature films to be shot on location in Canada. What makes Captains of the Clouds a significant film is that it was made in partnership between the Canadian government, the Royal Canadian Air Force, and Warner Brothers. Drawing on records primarily collected at the Warner Brothers Archives and the Margaret Herrick Library, this article focuses on the historical relationship between Hollywood and Canada. While today Canada is often considered Hollywood North, this article demonstrates the early difficulties of Hollywood’s forays into Canada. This work also considers the struggles of film production in Canada because of Canada’s status as a branch plant for Hollywood, and how this has ultimately inhibited true domestic production. The making of Captains of the Clouds is representative of the Canadian film industry with Hollywood ultimately controlling production by way of its stranglehold on film exhibition and distribution in the country.

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