Abstract

Abstract:

Many pairs of words traditionally treated as crosslinguistic equivalents do not share the same set of senses, and dominant theories fail to account for this asymmetry. This article proposes an explanation for the crosslinguistic variation of polysemy based on two key insights from Bouchard’s Sign Theory of Language. First, multifunctional words have only a single, abstract meaning, and second, properties of the linguistic sign follow from properties of the external systems with which language interfaces. The article describes the content of the English and French deictic verbs go, aller, come, and venir, showing that each possesses a simple semantic representation composed of primitives from general cognition. It then examines several specific semantic uses of go and aller, showing that differences in the surface polysemy of these verbs follow directly from a single difference in their abstract lexical meaning and the way the latter interacts with context, extralinguistic knowledge and grammar.

Résumé:

De nombreuses paires de mots traditionnellement considérés comme des équivalents sémantiques ne partagent pas les mêmes ensembles de significations, et les théories dominantes ne réussissent pas à rendre compte de cette asymétrie. Cet article propose une explication de la variation interlinguistique de la polysémie qui est fondée sur deux idées clés de la Théorie du langage basée sur le signe (TLS) de Bouchard. L’auteur soutient que, d’une part, les mots multifonctionnels ont un sens unique et abstrait, et d’autre part, que les propriétés du signe linguistique découlent des propriétés des systèmes externes avec lesquels la langue est en interface. L’article décrit le contenu des verbes déictiques français et anglais aller, go, venir et come et montre que chacun d’eux possède une seule représentation sémantique simple, composée de primitives appartenant à la cognition générale. L’article analyse ensuite plusieurs emplois sémantiques spécifiques des verbes aller et go et démontre que les divergences observables dans leur polysémie de surface découlent directement d’une seule différence sur le plan de leur sens lexical abstrait et de la façon dont celui-ci interagit avec le contexte, la connaissance extralinguistique et la grammaire.

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