Abstract

Abstract:

As the First World War progressed, rates of typhoid diminished. This was heralded as a triumph of sanitary improvement and disease protection; yet as to how the British military achieved this remains a contentious issue. Objections arose around the danger of inoculation and the unpleasant and potentially deadly side effects. Between the unaffected and the sufferers of the vaccine's side effects are the unexplored stories of the refusers. Often bizarre, their accounts include stories of unsanctioned cajoling, arrests, suspension of privileges, and even physically forced inoculation. Soldiers could be encouraged, convinced, and, in rare cases, even forced to undergo inoculation. For others, the opportunity to refuse was often not made clear, as inoculation became part of routine military life. Despite the fact that soldiers were supposed to have complete autonomy over their own inoculation, the reality was often different. Penalties for noncompliance and a lack of clarification about soldiers' rights demonstrated that throughout the war a clash developed between individual autonomy and an authoritarian regime determined to ensure the health of its fighting force.

Résumé:

À mesure que la Première Guerre mondiale progressait, les taux de typhoïde diminuaient. Bien que cette réalité ait été annoncée comme un triomphe de l'amélioration sanitaire et de la protection contre les maladies, la manière dont l'armée britannique y est parvenue demeure une question controversée. Des objections ont surgi concernant le danger de la vaccination et ses effets secondaires désagréables, voire potentiellement mortels. Au-delà du parcours des individus ayant souffert des effets secondaires du vaccin et de ceux n'ayant pas été affectés, l'histoire des soldats ayant refusé le vaccin demeure inexplorée. Leurs récits sont souvent bizarres, incluant des histoires de cajoleries non autorisées, d'arrestations, de suspension de privilèges, et même d'inoculations forcées. Des soldats pouvaient être encouragés, convaincus et, dans de rares cas, même obligés de se faire vacciner. Pour d'autres, l'option de refuser le traitement était rarement énoncée clairement, d'autant plus que la vaccination faisait désormais partie de la vie militaire. Bien que les soldats devaient normalement disposer d'une totale autonomie par rapport à leur vaccination, la réalité était souvent différente. À cause des sanctions infligées et du manque de clarté quant aux droits du soldat, un conflit entre l'autonomie individuelle et un régime autoritaire déterminé à assurer la santé des combattants s'est développé durant la guerre.

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