Abstract

Abstract:

The identification of hot spots of crime – areas of high crime intensity – is of primary importance for crime prevention strategies. While the notion of crime hot spots is well accepted in Anglo-Saxon criminology, its empirical foundation is largely drawn from U.S. studies, and comparatively little literature is available for other countries, including Canada. Taking advantage of their respective “open data” initiatives, this study compares the spatial pattern of the two largest Canadian cities, Montreal and Toronto. The authors also review and empirically explore five propositions from the existing literature: (1) that a small proportion of places account for a large proportion of recorded criminal incidents; (2) that crime concentration is inversely correlated with the size of geographic units; (3) that crime concentration drastically varies whether all places or only places where at least one crime occurred are considered; (4) that different hot spots are identified at particular times of the day; and (5) that hot spots of different crime types do not overlap much. Both Toronto and Montreal appear to be very similar in terms of crime concentrations and hot spots. Additionally, this study provides preliminary support for the idea that findings from other countries can be generalized to the Canadian context.

Résumé:

L’identification de secteurs sensibles – des secteurs où l’intensité du crime est élevée – est de première importance dans les stratégies de prévention du crime. Tandis que l’idée de secteurs sensibles est acceptée dans la terminologie anglo-saxonne, ses fondements empiriques sont surtout tirés d’études américaines et comparativement peu de littérature est disponible dans d’autres pays, notamment le Canada. En tirant profit de leurs projets respectifs de « données ouvertes », cette étude compare les motifs spatiaux des deux plus grandes villes canadiennes : Montréal et Toronto. De plus, les auteurs révisent et explorent de manière empirique les cinq propositions découlant de la littérature existante, notamment que : (1) une petite proportion d’endroits explique une grande proportion d’incidents criminels enregistrés; (2) la concentration du crime est en corrélation inverse avec la taille des unités géographiques; (3) la concentration du crime varie de façon importante, peu importe si tous les endroits où seuls les endroits où au moins un crime a eu lieu sont considérés; (4) différents secteurs sensibles sont identifiés à des heures de la journée particulière; et (5) les secteurs sensibles de différents types de crime ne se chevauchent pas souvent. Toronto et Montréal semblent être similaires en matière de concentrations du crime et de secteurs sensibles. De plus, cette étude fournit un appui préliminaire à l’idée que les résultats des autres pays peuvent être généralisés pour s’inscrire dans le contexte canadien.

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