Abstract

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On associe les exploitations du secteur minier aux injustices environnementales et climatiques, à l'échelle locale et mondiale, allant fréquemment de pair avec des violations des droits fondamentaux des femmes et des filles. Dans le présent article, j'utilise plusieurs approches d'analyse juridique, y compris les travaux portant sur la vulnérabilité écologique et les approches de théoriciennes féministes autochtones, pour affirmer qu'un des éléments clés de la quête de justice environnementale, climatique et genrée face aux préjudices causés par le secteur minier est de repenser les cadres et les outils juridiques dans une perspective relationnelle. Les diverses approches relationnelles dans l'analyse juridique partagent la volonté de porter notre attention non plus sur l'individu autonome, comme le conçoit la pensée libérale, mais plutôt sur les relations d'interdépendance qui se tissent entre les personnes et le monde matériel, y compris les relations existant dans la sphère internationale. En nous intéressant au droit relationnel, nous pourrions davantage affirmer nos préoccupations concernant la justice environnementale locale et mondiale ainsi que la justice climatique, y compris la justice entre les sexes, à l'égard des lois et institutions autochtones de même que la mise en œuvre de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones. Ultimement, nous devons éviter d'accepter inconsciemment les structures juridiques qui font appel à l'individu autonome et plutôt rechercher activement les lois et les pratiques relationnelles présentes dans les domaines de droit international, de la personne, des affaires et même de l'environnement.

Abstract:

Extractive industry operations are associated with environmental and climate injustice on local and global scales and frequently intertwined with violations of the human rights of women and girls. In this article, I draw upon diverse approaches to legal analysis, including the work of ecological vulnerability and Indigenous feminist theorists, to argue that one key piece of the puzzle as we seek environmental, climate, and gender justice in the context of extractive industry harms is to re-imagine constructs and legal tools through a relational lens. Diverse relational approaches to legal analysis share a desire to shine the spotlight away from the bounded autonomous individual of liberal thought and towards interdependent relationships existing among people and the material world, including relationships in the international sphere. Attention to relational law enables us to align our concerns for local and global environmental and climate justice, including gender justice, with respect for Indigenous laws and institutions and the implementation of the United Nations Declaration on the Rights of Indigenous Peoples. Ultimately, we must guard against unconscious acceptance of legal structures that invoke the bounded autonomous individual and, instead, actively seek relational laws and practices, whether in international law, human rights law, business law, and even environmental law.

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