Abstract

Abstract:

Guilhem IX's iconic poem, "Farai un vers, pos mi sonelh," presents a unique opportunity to deconstruct queer sexuality in medieval Occitania. Through the perspective of feminist literary critique, this article proposes an in-depth analysis on female homosocial bonding and sadomasochism in troubadour poetry. The two heroines of the lyric find empowerment by engaging in S/M behavior as a reverse representation of social rank. The mysterious bond between these two sisters clearly lies on the spectrum of Adrienne Rich's lesbian continuum of female-centered relationships and action. This analysis seeks to reclaim the silenced voice of the female heroines in order to demonstrate how erotic triads are one component of female erotic knowledge and power, at odds with patriarchal hegemony in troubadour poetry.

Resumé:

La canso de Guilhem IX, "Farai un vers, pos mi sonelh" offre la possibilité de déconstruire la sexualité queer en Occitanie médiévale. Par le moyen d'une critique féministe, on propose une analyse des liens homosociaux entre femmes et le sadomasochisme dans la poésie des troubadours. Les deux héroïnes de la canso se retrouvent dotées de pouvoir grâce à leur participation dans les actes S/M comme représentation perverse de leur rang social. Le lien mystérieux entre les deux soeurs se trouve sur le continuum des rapports entre femmes proposé par Adrienne Rich. Notre analyse cherche à retrouver la voix des femmes-héroïnes rendues muettes pour démontrer comment les triades érotiques font partie des connaissances et pouvoirs érotiques féminins en lutte contre l'hégémonie patriarchale de la poésie troubadouresque.

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