Abstract

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Il s'agit, dans cet article, de relever la manière dont la nature participe à la mise en récit à partir de l'étude de trois ouvrages littéraires québécois destinés à de jeunes lecteurs, soit Jane, le renard & moi (2013) d'Isabelle Arsenault et de Fanny Britt, Le Ciel tombe à côté (2003) de Marie-France Hébert et La Chute de Sparte (2010) de Biz. Toujours plus qu'un simple cadre spatial, la nature, même quand elle semble absente ou "dénaturée," correspond à une force centripète qui anéantit la dichotomie nature/culture et propulse le sujet exilé dans un espace et un temps marginaux puisqu'ils se trouvent aux confins de l'habitude. La nature "sauvage," performant diégétique, manifeste un système d'oppositions, qui, notamment avec la figure de mère nature, confère au récit une richesse polysémique.

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