Abstract

Abstract:

Immigrants' oral health is rarely explored in Canada, despite its impact on physical, social, and economic well-being. Drawing on data from the 2014 Canadian Community Health Survey, we address this void by comparing self-rated oral health among recent immigrants, established immigrants, and the native-born in Ontario, Canada. The analysis includes three sets of control variables capturing the resettlement stress perspective, convergence perspective, and selective immigration. We find that oral health does not significantly differ between recent immigrants and the native-born at the bivariate level, although the odds of reporting poor oral health become significantly lower for recent immigrants, once the resettlement characteristics are accounted for. This difference is completely attenuated by selective immigration characteristics. Established immigrants are more likely to report poor oral health than the native-born, even after accounting for all control variables. Based on these findings, we conclude by offering recommendations for policymakers.

Résumé:

La santé bucco-dentaire des immigrants est rarement explorée au Canada, malgré son impact sur le bien-être physique, social et économique. En nous basant sur les données de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2014, nous avons comblé cette lacune en comparant la santé bucco-dentaire auto-évaluée parmi des immigrants récents, des immigrants établis et des personnes nées en Ontario, Canada. L'analyse comprend trois séries des variables de contrôle capturant la perspective de stress de réinstallation, la perspective de la convergence et l'immigration choisie. Nous constatons qu'au niveau bivarié, la santé bucco-dentaire ne diffère pas de manière significative entre les immigrants récents et les personnes nées dans le pays, bien que les probabilités rapportant une mauvaise santé bucco-dentaire deviennent nettement moindres pour les immigrants récents, une fois que les caractéristiques de réinstallation ont été prises en compte. Cette différence est complètement atténuée par les caractéristiques d'immigration choisies. Les immigrants établis sont plus susceptibles de rapporter une mauvaise santé bucco-dentaire que les personnes nées dans le pays, même après la prise en compte de toutes les variables de contrôle. Nous concluons en proposant des recommandations aux décideurs politiques sur la base de ces résultats.

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