Abstract

Abstract:

This article links Quebec English-speaking community leaders' historical consciousness to their attempts at rallying group members to effectuate change in their unique minority setting. Englishspeaking Quebec is a new, sociological minority, having originated from the province's Francophone majority's recent bid to reaffirm its dominant status and corollary language laws of the 1970s. With English-speaking Quebec's vitality today weakening, its long-term survival is challenged. In intersecting research participants' content knowledge of English-speaking Quebec's past and present with their understandings of history as an interpretive filter for reading reality, this article's qualitative study examines the impact of forty community leaders' historical sense-making on their ability to consolidate and mobilize the community for concerted social action. Through a narrative approach, using content analysis and constant comparison inquiry to analyze the data, it becomes clear that participants recognize history's unifying powers, but are unable to effectively optimize them. Despite feelings of threat and insecurity as a minority, the lack of a structured, usable historical identity disrupts participants' intended orientational uses of history. Employing Aleida Assmann's differing memory formats, the content knowledge component of participants' historical consciousness resembles a social/generational memory instead of a political one that is devised to inclusively and openly mobilize English-speakers.

Résumé:

Cet article relie la conscience historique des leaders communautaires anglo-québécois avec leur capacité de mobiliser leurs membres à des fins politiques. Les anglo-québécois constituent une nouvelle minorité sociologique, dont les origines se trouvent dans les changements de la Révolution tranquille et dans les lois linguistiques des années 1970s. Avec leur vitalité en décroissance, la présence à longue-terme des anglo-québécois est aujourd'hui menacée. En croisant le contenu de leurs connaissances sur le passé et le présent avec leurs compréhensions de l'histoire en tant qu'outil intellectuel pour donner sens à la réalité, l'étude qualitative dans cet article examine la conscience historique de quarante leaders. Dans une approche narrative, une analyse de contenu avec un codage ouvert et inductif permet d'analyser les données, et montre que les participants reconnaissent les pouvoirs unifiant de l'histoire, mais sont incapables de les optimiser. Malgré des sentiments d'insécurité, l'absence d'une identité historique structurée et utilisable affaiblit les usages intentionnels de l'histoire des participants. Se basant sur les différents formats mémoriels d'Aleida Assmann, la composante « contenu » de leur conscience historique ressemble une mémoire plutôt sociale/générationnelle et non pas à une mémoire politique et utilisable qui permettrait de mobiliser les anglo-québécois d'une manière inclusive et ouverte.

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