Abstract

Abstract:

Understanding how people lived with energy in the past is becoming increasingly important as policy-makers are paying more attention to the social and cultural factors that condition energy consumption and fix energy demand. This is challenging historians to demonstrate the ways in which energy systems are more than just physical infrastructures set into the built environment but activated by users with complex emotional lives. This article goes some way toward developing this history, building up a profile of the emotional energy consumer. To do this it draws upon a collection of material from the Mass Observation Archive (MOA), University of Sussex, which provides unique access to the emotions British users brought to their energy systems. Drawing upon a series of Directives written in the late 1980s and the early 1990s, the article considers how energy demand was shaped by the complex emotional cultures of Thatcherite Britain. The article proposes two different approaches to do this. The first approach considers how observers rooted emotions about energy in longer individual and social timeframes. This uncovers the importance of time in fostering emotions toward energy, from the lived experience of transitions, to the social memory of World War II and circulating rhetoric about the future. The second approach considers how emotions — such as sentimentality, nostalgia, love and fear — structured energy choices and led to particular configurations of energy use in the home. By demonstrating how emotion mediated between observers and their energy systems this article argues for the necessity of developing histories of energy focussed not only upon energy systems but that centre the complex subjectivities of users as well as their emotional cultures.

Résumé:

Comprendre la façon dont les gens ont vécu avec l'énergie par le passé devient de plus en plus important au moment où les décideurs s'intéressent davantage aux facteurs sociaux et culturels qui conditionnent la consommation d'énergie et façonnent la demande énergétique. Cette situation met au défi les historiens de montrer les façons dont les systèmes énergétiques sont beaucoup plus que de simples infrastructures physiques, mais sont activés par des consommateurs aux vies émotionnelles complexes. Le présent article se propose dans une certaine mesure d'établir un profil du consommateur d'énergie émotionnel. Pour ce faire, il s'appuie sur une collection de ressources provenant du Archives d'observation de masse (Mass Observation Project, ou MOA) de l'Université du Sussex, qui permet un accès unique aux sensibilités que les consommateurs britanniques ont développées vis-à-vis de leurs systèmes énergétiques. Faisant fond d'une série de directives élaborées à la fin des années 1980 et au début des années 1990, cet article examine la façon dont la demande énergétique fut façonnée par les cultures émotionnelles complexes de la Grande-Bretagne thatchérienne. À cette fin, l'article propose deux approches différentes. La première examine la façon dont les observateurs ont ancré les émotions concernant l'énergie dans des échéanciers individuels et sociaux plus longs. Cette réalité révèle l'importance de l'élément du temps dans la stimulation des émotions envers l'énergie, l'expérience vécue des transitions, la mémoire sociale de la Deuxième Guerre mondiale et la rhétorique en cours au sujet de l'avenir. La seconde approche examine la façon dont les émotions — notamment la sentimentalité, la nostalgie, l'amour et la peur — ont structuré les choix énergétiques et mené à des configurations particulières de la consommation d'énergie dans les ménages. En démontrant la manière dont l'émotion a servi de médiateur entre les observateurs et leurs systèmes énergétiques, ce travail prône la nécessité d'élaborer des histoires d'énergie basées non seulement sur des systèmes énergétiques mais plutôt sur les subjectivités complexes des consommateurs ainsi que leurs cultures émotionnelles.

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