Abstract

Abstract:

In the last few decades, the United States has seen the proliferation of social movements that incorporate the word "justice." [X] justice movements share several commitments. First, they both make use of, and are critical of, legal rights. Second, [X] justice movements embrace the concept of interacting subordinations. Third, they begin with land, water, food, health, and reproduction, engaging with dynamics usually ruled outside the scope of democratic politics. I argue that these combined commitments disrupt two central projects of white settler societies: (1) the production of the (proper) national citizen as white and male and (2) the understanding that the "economic" sphere is not, and should not be, subject to democratic norms. In disrupting these foundations of white settler societies, I argue that [X] justice movements are striving to change what it means to be "human."

Abstract:

Au cours des dernières décennies, on a vu proliférer aux États-Unis des mouvements sociaux qui intègrent le mot «justice» à leurs revendications et qui partagent plusieurs engagements. Premièrement, ils utilisent les droits légaux, tout en les critiquant. Deuxièmement, les mouvements de justice [X] embrassent le concept des subordinations croisées. Troisièmement, ils abordent le territoire, l'eau, la nourriture, la santé et la reproduction en y appliquant des dynamiques généralement considérées comme étrangères à la politique démocratique. Je soutiens que la combinaison de ces engagements perturbe deux projets centraux des sociétés colonialistes blanches: (1) la production de citoyens blancs et mâles (légitimes) et (2) la conception de la sphère «économique» comme n'étant pas et ne devant pas être assujettie aux normes démocratiques. En perturbant ces fondements des sociétés de colonialistes blanches, je soutiens que les mouvements de justice [X] s'efforcent de changer la définition même de l'«humain».

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