Abstract

Abstract:

La réception française de la Beat Generation est contrastée. Aux premières lectures, intéressées ou enthousiastes, du début des années 1960 succède une critique sévère, venue de Tel Quel, avant-garde formaliste qui promeut d’autres écritures et défend une “revolution” d’inspiration maoïste. En contrepoint du telquélisme, la presse alternative naissante (en particulier le journal Actuel) publie les grands textes de rupture de la contre-culture américaine. Les écrivains de la Beat Generation bénéficient de cette diffusion underground. En marge des institutions, la free press est relayée par d’autres publications populaires, destinées cette fois “aux masses les plus larges.” C’est le cas, longtemps méprisé, de la revue Planète Plus qui, en 1971, rend hommage à Bob Dylan et aux poètes Beat.

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