Abstract

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La proportion de femmes dans le secteur canadien des technologies de l’information et de la communication (TIC) est de beaucoup inférieure à celle des femmes œuvrant dans d’autres domaines. Une hypothèse avancée pour expliquer ce phénomène est que les femmes pourraient ne pas posséder les « qualités nécessaires » pour s’investir massivement dans les TIC. Les auteurs utilisent les notes de base obtenues dans les TIC, dérivées de l’Évaluation des compétences des adultes publiée par Statistique Canada en 2012, plus précisément du volet canadien du Programme pour l’évaluation internationale des compétences des adultes de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), comme approximation des « qualités nécessaires ». Une fois contrôlées les covariables appropriées, ils constatent que les Canadiennes affichent des résultats supérieurs à ceux des Canadiens en ce qui a trait aux compétences élémentaires en TIC. Toutefois, les femmes qui obtiennent les mêmes résultats que les hommes aux épreuves de TIC sont beaucoup moins susceptibles que ces derniers de décrocher des emplois dans des fonctions de TIC. Les auteurs constatent également que les salaires horaires des titulaires de postes de TIC sont moins élevés chez les femmes, mais que cet écart salarial n’est pas plus important que l’écart observé sur le marché du travail en général. Compte tenu des pénuries actuelles et projetées de professionnels en TIC, les femmes constituent un important réservoir de talents encore inexploité dans ce secteur.

Abstract:

The proportion of women in Canada’s information and communication technology (ICT) sector is well below their proportion in other fields. One hypothesis for this phenomenon is that women may not have the “right stuff” to be heavily involved in ICT. We use basic ICT scores derived from Statistics Canada’s 2012 Survey of Adult Skills, which is the Canadian portion of the 2012 Organisation for Economic Co-operation and Development Programme for the International Assessment of Adult Competencies as a proxy for the “right stuff.” We find that, after controlling for appropriate covariates, Canadian women score higher than men on basic ICT skills. However, women with the same ICT test scores are much less likely than men to be employed in ICT occupations. We also find that hourly wages in ICT occupations are lower for women, but this wage gap is no greater than that in the general labour market. Given the current and projected shortages of ICT professionals, women represent a large, yet untapped, pool of talent for this sector.

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