Abstract

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Cet article lit la nouvelle d'Édith Thomas, « Le Bonheur », comme un espace d'archives virtuelles où Thomas préserve des traces de ce qu'elle a vécu pendant la Libération de Paris. L'écriture devient un lieu de préservation, où Thomas se réfugie et où elle préserve les traces de sa vie pendant la guerre. La fiction lui permet d'organiser les événements confus en récit linéaire et cohérent et d'imaginer pour son personnage quasi-autobiographique une mort héroïque. Elle préserve aussi dans sa nouvelle un portrait complexe d'une femme résistante.

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