Abstract

Abstract:

This article begins with an examination of the controversy caused in 1885 by the Macdonald government’s expansion of the dominion franchise to First Nations reserves in eastern Canada, a controversy that revolved around the liberal tenet that the right to vote should be intrinsically linked to independent property ownership. It then discusses the role of the Grand River Six Nations and Mississaugas in the elections and by-elections that took place in the Ontario ridings of Brant South and Haldimand between 1886 and 1897, the year before the Laurier government abolished Macdonald’s Electoral Franchise Act, with the result that treaty status Indians would not regain the vote in national elections until 1960. The picture that emerges is of an Indigenous community torn between conflicting forces, with traditionalists opposing participation in Canada’s elections, reformers supporting the franchise as well as the Conservative Party, and a third group who argued that the Liberal Party was more sensitive than the Tories to First Nations demands for increased responsibility and autonomy.

Résumé:

Cet article commence par l’examen de la controverse causée en 1885 par l’expansion du suffrage aux réserves autochtones de l’Est canadien par le gouvernement Macdonald, controverse qui tournait autour du principe libéral que le droit de vote devrait être intrinsèquement lié à la possession indépendante d’une propriété. Nous discutons ensuite du rôle par les Six Nations et les Mississaugas lors des élections et les élections partielles qui ont eu lieu dans les circonscriptions ontariennes de Brant South et Haldimand entre 1886 et 1897, l’année avant que le gouvernement Laurier abolisse l’Acte du cens électoral de Macdonald, ce qui a eu pour résultats que les Indiens inscrits ont perdu le droit de vote aux élections nationales jusqu’en 1960. Le portrait qui fait surface est celui d’une communauté autochtone déchirée entre des forces conflictuelles, avec les traditionalistes qui s’opposent à leur participation aux élections canadiennes, les réformateurs qui supportent le suffrage et le Parti conservateur et un troisième groupe qui soutenait que le Parti libéral était plus sensible que les conservateurs aux demandes des Premières nations en matière de responsabilité et d’autonomie accrues.

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