Abstract

Abstract:

In the first few years of the 1940s, poet P.K. Page was employed as a filing clerk for Allied War Supplies, a Montreal-based war firm tasked with producing and distributing materials needed for Canada’s war effort. During this time, Page joined the editorial committee of Preview, a socialist poetry magazine to which she contributed a number of poems about office work, workers, and managerial culture. This essay reads that remarkable set of poems through a double lens: it first explores their documentary and diagnostic value as an insider’s view of the office during what Graham S. Lowe calls the “administrative revolution”; it then shows how the socialist “work” of these poems is constrained by an aesthetic philosophy that defines the poet and poetry in opposition to labourers and labour—a stance that introduces a number of contradictions that account for the poems’ strangely ambivalent and patronizing tone.

Résumé:

Au début des années 1940, la poète P.K. Page travaillait comme préposée au classement pour Allied War Supplies, une société montréalaise qui produisait et distribuait le matériel nécessaire à l’effort de guerre canadien. À cette époque, Page s’est jointe au comité de rédaction de Preview, un magazine socialiste de poésie auquel elle a contribué quelques poèmes sur le travail de bureau, les travailleurs et la culture administrative. Cet article examine le groupe extraordinaire de poèmes de deux manières : premièrement, il explore leur valeur documentaire et diagnostique en tant que point de vue interne du bureau pendant une période que Graham S. Lowe appelle « la révolution administrative »; il démontre ensuite la manière dont le « travail » socialiste de ces poèmes est contraint par une philosophie esthétique qui définit la poète et la poésie en opposition aux travailleurs et au travail — une position qui présente nombre de contradictions qui expliquent le ton étrangement ambivalent et condescendant des poèmes.

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