Abstract

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À l'aide de données provenant des trois cycles de l'Enquête longitudinale auprès des immigrants du Canada, les auteurs explorent le lien entre la santé et le niveau de scolarité chez les immigrants récemment arrivés au Canada (nouveaux immigrants). Les données empiriques, dérivées de l'application de régressions probit ordonnées et bivariées (moyennant l'utilisation d'instruments visant à résoudre le problème d'endogénéité), semblent indiquer que le niveau de scolarité présente un lien positif et significatif avec l'état de santé autodéclaré des nouveaux immigrants. La probabilité que l'état de santé déclaré soit excellent, très bon ou bon est de 37 pour cent plus élevée chez les immigrants dont le niveau de scolarité est supérieur au secondaire que chez ceux qui n'ont que des études secondaires ou un niveau de scolarité inférieur. Les auteurs poussent leur étude plus loin en analysant le rôle de l'éducation dans les fluctuations de l'état de santé au cours des quatre premières années suivant l'arrivée des immigrants. À cet égard, ils constatent que les immigrants ayant des études postsecondaires sont davantage susceptibles de maintenir l'état de santé déclaré lors de leur arrivée si leur santé était bonne, très bonne ou excellente et davantage susceptibles d'améliorer leur état de santé s'il laissait à désirer ou était acceptable. Pour résumer, le niveau de scolarité, observe-t-on, joue un rôle à la fois en amplifiant l'effet de la bonne santé des immigrants et en modérant l'atténuation de cet effet.

Abstract:

Using data from the three waves of the Longitudinal Survey of Immigrants to Canada, this study explores the link between health and education among recently arrived immigrants to Canada. The empirical evidence, derived from the application of ordered and bivariate probit regressions (with the use of instruments to address the endogeneity question), suggests that education is positively and significantly related to the self-reported health status of newly arrived immigrants. The probability of reporting excellent, very good, or good health was 37 percent higher for immigrants who had more than high school education than for those with only high school education or less. This study goes one step further to investigate the role of education in changes in health status in the first four years after arrival. In that regard, the study finds that those with post-secondary education were more likely to maintain the state of health reported on entry if it was good, very good, or excellent and more likely to improve it if it was poor or fair. In short, education was found to play a role in both amplifying the healthy immigrant effect and in dampening the attenuation of that effect.

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