Abstract

Abstract:

Dans un article, Doyon, Bergeron et Tamini (2018) critiquent la méthode et les résultats d'une étude menée par Cardwell, Lawley et Xiang (2015) dans laquelle sont quantifiés les effets de répartition que le régime canadien de gestion de l'offre impose aux consommateurs. Répliquant à cette critique, les auteurs montrent que le principal résultat empirique de Cardwell et al. (2015)—le degré des effets régressifs de répartition—résiste à l'utilisation de modèles différents et à des scénarios de prix contrefactuels différents. Ils proposent de nouvelles comparaisons de prix des aliments entre le Canada et les États-Unis, montrant que les majorations de prix importantes des produits soumis à la gestion de l'offre persistent malgré la variation des taux de change. Contrairement à ce que rapportent Doyon et al., les auteurs ne relèvent aucune preuve de majoration systématique des prix des produits alimentaires qui ne sont pas soumis à la gestion de l'offre. Leurs nouvelles comparaisons de prix mettent en évidence les déficiences des comparaisons de prix de Doyon et al. et corroborent les résultats de Cardwell et al. Enfin, les auteurs rejettent les propositions de Doyon et al. selon lesquelles les résultats de leurs recherches sont entachés de partialité.

Abstract:

A comment by Doyon, Bergeron, and Tamini (2018) criticizes the approach and the results of a study by Cardwell, Lawley, and Xiang (2015) that quantifies the distributional effects that Canada's supply management regime imposes on consumers. In this reply, we show that the main empirical result of Cardwell et al.—the degree of regressive distributional effects—is robust to alternative modelling choices and to alternative counterfactual price scenarios. We present new food price comparisons between Canada and the United States, showing that significant price premiums for supply-managed products persist under different exchange rates. Contrary to the results in Doyon et al., we find no evidence of systematic price premiums for non-supply-managed food products. Our new price comparisons highlight the shortcomings in the price comparisons in Doyon et al. and corroborate the results in Cardwell et al. Finally, we reject suggestions by Doyon et al. that our results are affected by research bias.

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