Abstract

Abstract:

This article argues that critical heritage studies has much to offer critical approaches to history education that are attentive to the profound challenges to settler colonial national narratives and memory politics occasioned by #Colonialism150 and the 2015 Truth and Reconciliation Commission calls to action. The argument is grounded in a review of current debates over the status of Indigenous approaches to the past and memory-based historical accounts within competing movements in history education. If the "doing" of heritage is always contested and inherently pedagogical, this article traces the ways critical heritage studies expands the purview and vocabulary of educational explorations of contemporary memory politics in profoundly divided societies. This argument is illustrated through two examples of critical heritage practices: the national social media debate occasioned by Canada's 2017 sesquicentennial celebrations in which dissonant publics unsettle and reconfigure state practices of imagining settler colonial temporalities and futurities; and an undergraduate secondary history education course focused on the production of counter-histories and counter-memorials to Canada 150.

Résumé:

Cet article soutient que les études critiques du patrimoine ont plusieurs choses à offrir aux approches critiques de l'enseignement de l'histoire qui tiennent compte des importantes contestations des récits nationaux de colonies de peuplement et aux mémoires politiques créées par #Colonialism150 et l'appel à l'action de la Commission de vérité et réconciliation de 2015. L'argument est basé sur une relecture des débats actuels sur le statut des approches autochtones au passé et les récits historiques basés sur la mémoire dans des mouvements concurrentiels de l'enseignement de l'histoire. Si « faire » du patrimoine est toujours contesté et intrinsèquement pédagogique, cet article trace comment les études critiques du patrimoine agrandi le domaine et le vocabulaire des explorations éducatives des politiques contemporaines de la mémoire dans des sociétés profondément divisées. Cet argument est soutenu par deux exemples de pratiques de critique du patrimoine : le débat national sur médias sociaux causé par les célébrations du 150e anniversaire du Canada en 2017 lors duquel des publics discordants ont dérangé et reconfiguré les pratiques de l'État à imaginer des temporalités et des futurs de la colonie de peuplement; et un cours d'enseignement de l'histoire au baccalauréat mettant l'accent sur la production de contre-histoires et de contre-commémorations au Canada 150.

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