Abstract

Abstract:

In its final report, the Truth and Reconciliation Commission of Canada called "… upon the federal government, in collaboration with Survivors and their organizations, and other parties to the Settlement Agreement, to commission and install a publicly accessible, highly visible, Residential Schools National Monument in the city of Ottawa to honour Survivors and all the children who were lost to their families and communities." As we reckon with this "call to action" number 81, and bear witness to recent and ongoing public repudiation of contentious monuments, it becomes apparent that the logic of such a monument must be questioned. On the surface, it would appear that a counter or therapeutic monument (for which we have models) might best suit call 81's objectives. I argue that the 144 Indigenous-led commemoration projects funded through the Indian Residential Schools Settlement, which reflect contemporary Indigenous commemorative approaches, forms, and practices for remembering and healing from traumatic pasts and their ongoing legacies, are those most relevant to the Residential Schools National Monument project. They can inform its process, design, siting, and programming, which may enable it to resist, counter, redefine, and perhaps even decolonize the "national monument." In this article, I both critique call 81 and seek to contribute to this possibility.

Résumé:

Dans son rapport final, la Commission de vérité et réconciliation du Canada a demandé « […] au gouvernement fédéral, en collaboration avec les survivants et leurs organisations de même qu'avec les autres parties à la Convention de règlement, de commander un monument national sur les pensionnats et de l'installer de manière à ce qu'il soit accessible au public et très visible dans la ville d'Ottawa, et ce, pour honorer les survivants et tous les enfants qu'ont perdus les familles et les collectivités concernées ». En considérant cet appel à l'action et témoignant des répudiations publiques, récentes et en cours, de monuments controversés, il devient évident que la logique d'un tel monument doit être mise en doute. En surface, il semblerait qu'un monument thérapeutique (pour lequel nous avons des modèles) pourrait mieux satisfaire les objectifs de l'appel 81. Je soutiens que les 144 projets de commémoration dirigés par des Autochtones et financés par la Convention de règlement relative aux pensionnats indiens–laquelle reflète les approches, formes et pratiques commémoratives autochtones contemporaines utilisées pour se souvenir du passé traumatisant ainsi que son héritage continu et pour en guérir–sont les projets les plus pertinents pour le Projet de monument national sur les pensionnats. Ils peuvent en renseigner le processus, la conception, la détermination du site et la programmation, ce qui pourrait lui permettre de résister, de contrer, de redéfinir, voire de décoloniser le « monument national ». Dans cet article, je critique l'appel 81 et tente de contribuer à cette possibilité.

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