Abstract

Abstract:

Informal workers play a central role in the global value chain along which electronic waste (e-waste) is collected and recycled. The failure of governments to recognize informal e-waste workers as legitimate stakeholders in the e-waste economy means these workers assume acute health and livelihood risks. This article argues that the exclusionary dynamics of contemporary e-waste governance paradigms, in failing to acknowledge the legal identity of some stakeholders and the legal responsibilities of others, contribute to a grossly imbalanced and environmentally unjust globalization of e-waste marked by the proliferation of dangerous and exploitative forms of work. E-waste legislation must embrace and reflect the needs and interests of marginalized social groups whose livelihoods depend on their participation in the urban waste economy. Waste governance paradigms must recognize informal workers’ claims over urban space and resources, in other words, their spatial citizenship and fundamental place as workers within the global hi-tech economy.

Résumé:

Les travailleurs informels jouent un rôle central dans la chaîne de valeur mondiale à travers laquelle les déchets des équipements électriques et électroniques (DEEE) sont collectés et recyclés. L’incapacité des gouvernements à reconnaitre les travailleurs informels du secteur des DEEE à titre d’acteurs légitimes dans l’économie des DEEE signifie que ces travailleurs doivent assumer des risques accrus en matière de conditions sanitaires et de moyens de subsistance. Cet article soutient que la dynamique d’exclusion des paradigmes contemporains de gouvernance des DEEE, qui engendre une non-reconnaissance de l’identité juridique de certaines parties prenantes et des responsabilités légales d’autres acteurs, contribue à une mondialisation des DEEE excessivement déséquilibrée et écologiquement injuste, et ce, par l’entremise de la prolifération des formes de travail dangereuses et abusives. Cet article soutient que les législations sur les DEEE se doivent d’englober et de refléter les besoins et les intérêts des groupes sociaux marginalisés dont les moyens de subsistance dépendent de leur participation à l’économie des déchets urbains. Les paradigmes de gouvernance des déchets doivent reconnaître les revendications des travailleurs informels sur les ressources et l’espace urbains, en d’autres termes, leur citoyenneté territoriale et leur place fondamentale en tant que travailleurs dans l’économie mondiale de la haute technologie.

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