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Abstract

Les consommateurs de drogues sont disproportionnellement représentés dans le système pénal canadien. Généralement, ils entrent en contact avec ce système par l’entremise de rencontres avec la police. La compréhension des rencontres entre les consommateurs de drogues et la police est importante pour élaborer des pratiques d’intervention et du maintien de l’ordre qui sont appropriées, justes et qui promeuvent le bien-être de cette communauté. Cette étude examine, de façon quantitative et qualitative, les rencontres avec la police du point de la vue de jeunes et d’adultes qui consomment des drogues a` Victoria, en Colombie-Britannique. Les résultats démontrent des prédicteurs différents de rencontres et de perceptions de ces rencontres basées sur le groupe d’âge. Les jeunes étaient plus susceptibles de rapporter des rencontres avec la police et de percevoir ces rencontres comme étant négatives comparé au groupe d’adultes. Parmi les deux groupes d’âge, un hébergement instable était un prédicteur important du rapport de rencontres avec la police. Parmi les adultes seulement, la consommation d’opioïdes était un prédicteur important de rencontres négatives. Les résultats qualitatifs démontrent que les perceptions négatives étaient surtout dues au harcèlement par la police, au fait d’être qualifie´ de consommateur de drogues et a l’interférence avec les accessoires facilitant la consommation de drogues. Ces résultats montrent aussi que le respect mutuel et des relations établies sur une longue période de temps contribuent a des rapports de rencontres plus positives. De nombreuses rencontres positives avaient aussi été rapportées malgré l’interférence légale. Ces résultats suggèrent que les personnes qui consomment des drogues font partie d’un groupe catalogué et discriminé, mais que la création de relations entre les consommateurs de drogues et la police peut avoir un impact positif. Ces résultats peuvent avoir un impact sur les cultures et pratiques policières locales, ce qui peut promouvoir la santé et le bien-être de la communauté.

Abstract

People who use drugs are disproportionately represented in the criminal justice system in Canada; how they come to be in contact with this system is typically through encounters with police. Understanding the nature of encounters between people who use drugs and police is vital to developing interventions and policing practices that are appropriate, fair, and promote the well-being of this community. This study quantitatively and qualitatively examines police encounters from the perspectives of youths and adults who use drugs in Victoria, British Columbia. The results show divergent predictors of police encounters and perceptions of these encounters based on age cohort. Youths were more likely to report police encounters and were more likely to perceive these encounters as negative compared with the adult cohort. Among both age groups, unstable housing was a significant predictor of reporting a recent encounter with the police. Among adults only, opioid use was a significant predictor of negative encounters. The qualitative findings show that negative perceptions were largely due to police harassment, being labelled as a person who uses drugs, and interference with drug paraphernalia. These findings also show that mutual respect and relationships built over time contribute to more positive reports of encounters. There were also many reports of positive experiences despite legal interference. These results suggest that people who use drugs belong to a group that are labelled and discriminated against, but that relationship building between people who use drugs and police can have a positive impact. These results may inform local policing practices and cultures, which can promote the health and well-being of the community.

Mots clés

rencontres avec la police, jeunes, application de la loi, police, consommateurs de drogues, marchées de drogues, qualitatif

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