Abstract

Abstract:

Pendant la conférence organisée par la Mid-American Alliance for African Studies en 2000, le Congolais Emmanuel Dongala expliqua sa frustration d'écrivain exilé. Il voulait tant participer au développement culturel de son pays et, à la fois, préserver sa richesse littéraire: comment le faire de si loin? Ses deux romans, Johnny chien méchant et Photo de groupe au bord du fleuve, montrent qu'en utilisant le concept de littérature transnationale et qu'en choisissant des sujets, des formes littéraires et des thèmes particuliers, un romancier exilé comme lui parvient à s'adresser à tous les Africains où qu'ils vivent. De cette manière, il peut combattre l'afropessimisme, les injustices des sociétés africaines et encourager ses lecteurs à garder un esprit critique pendant qu'il les distrait avec des histoires et des personnages fascinants.

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