Abstract

Abstract:

Il y a une vingtaine d'années, parler du documentaire aux Antilles revenait principalement à inventorier les nombreux films consacrés au tourisme, à l'actualité sociale vue essentiellement par des documentaristes français ou de passage et qui, en une heure, prétendaient avoir fait le tour de la question. Cependant, l'apparition de nouvelles maisons de production locales et de documentaristes, qu'ils demeurent sur place ou qu'ils fassent partie de la diaspora, comme Fabienne Kanor avec Jambé dlo, une histoire antillaise (2008) ou encore Barcha Bauer et Gérard César avec le documentaire Les Indiens de Guadeloupe et Martinique (Productions de la Lanterne), ont profondément renouvelé à la fois le contenu et l'esthétique du documentaire guadeloupéen ou martiniquais. Cet article propose un bref bilan du développement du genre aux Antilles et de ses enjeux esthétiques et idéologiques.

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