Abstract

Abstract:

Building on recent reconsiderations of James I's Church policies, this article ties James's performance at the Hampton Court conference to his Scottish experiences, his texts on kingship and what he perceived in the Church of England upon arrival in his new realm. The linking thread is not theology but rather his fervent anti-popularity, bred in his reaction to the Scottish Reformation, rejection of Buchanan's limited monarchy theories and struggles to exert and expand his kingship in Scotland. In England, he found natural allies in a late Elizabethan tradition of anti-popularity. The puritan petitioning campaign for Church reform convinced him that nonconformity equated with popularity and that he had to crush it immediately (as intimated in Basilikon Doron), if he was to be a "free" monarch. At the conference, James made clear that he would have a strong episcopal church as a bulwark protecting his kingship against any popular challenge. The subsequent rigorous conformity campaign and purge of unyielding ministers indicate that far from seeking an irenic compromise, James sought to extirpate any challenge from below to his authority as Supreme Governor.

Résumé analytique:

Leprésent article, qui s'appuie sur des réexamens récents des politiques de l'Église de Jacques Ier,établit un lien entre sa prestation à la Conférence de Hampton Court et ses expériences écossaises, ses textes sur la royauté et ce qu'il a perçu au sein de l'Église d'Angleterre en arrivant à son nouveau royaume. Le fil de liaison n'est pas la théologie, mais plutôt sa fervente anti-popularité, qui s'est formée dans sa réaction à la Réforme écossaise, le rejet des théories de la monarchie limitée de Buchanan et les luttes visant à exercer et à étendre sa royauté en Écosse. En Angleterre, il s'est trouvé des alliés naturels dans une tradition élisabéthaine tardive d'anti-popularité. Les campagnes pétitionnistes menées par les puritains en vue de la réforme de l'Église le convainquirent que la non-conformité était assimilable à la popularité et qu'il devait l'écraser immédiatement (comme indiqué dans le Basilikon Doron), s'il voulait être un monarque « libre ». Au cours de cette conférence, il avait clairement fait comprendre qu'il se doterait d'une église épiscopaleforteen tant querempartcontre toute contestation populaire. La campagne de conformité rigoureuse qui s'ensuivit et la purge sans merci à l'égard des ministres indiquent que, loin de rechercher un compromis irénique, Jacques Ier cherchait plutôtà éliminer toute opposition à son autorité en tant que Gouverneur suprême de l'Église d'Angleterre.

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