Abstract

Abstract:

Since the 1990s, there has been a global proliferation of discourses of political reconciliation. In Canada, major debates regarding the place of Quebec and Indigenous peoples in the federation have seen the concept of reconciliation being mobilized by different groups to address these key constitutional relationships. This is a complex development, as reconciliation is understood and used in widely varying ways depending on the political projects different actors seek to advance. While much recent scholarship has critically analyzed the divergence between Indigenous and state conceptions of reconciliation, there has been little comparative analysis that considers the deployment of the concept in both constitutional relationships. Many gaps also remain in accounting for the emergence of reconciliation as a political concept in Canada and in considering the implications of framing constitutional relationships through this ambiguous and widely contested term. This article addresses these gaps by drawing on an analysis of royal commission reports and Supreme Court decisions to explore the character of early appearances of the term as a political concept and to provide an initial sketch of the role the concept plays in Canadian politics by comparing its use with respect to constitutional relationships with Quebec and with Indigenous peoples.

Résumé:

Depuis les années 1990, il y a une prolifération mondiale de discours sur la réconciliation politique. Au Canada, des débats importants sur la place du Québec et des peuples autochtones au sein de la fédération ont vu le concept de réconciliation mobilisé par différents groupes afin d'adresser ces relations constitutionnelles clés. Il s'agit d'un développement complexe, car la réconciliation est comprise et utilisée de différentes manières, selon les projets politiques que les différents intervenants cherchent à avancer. Alors que nombre d'études récentes ont analysé la divergence entre les conceptions d'Autochtones et d'État de la réconciliation, il y a eu bien peu d'analyses comparatives du déploiement du concept au sein de deux relations constitutionnelles. De nombreuses lacunes demeurent dans l'explication de l'émergence de la réconciliation en tant que concept politique au Canada et dans l'exploration des implications liées à l'encadrement des relations constitutionnelles avec l'utilisation de ce terme ambigu et hautement contesté. Cet article discute de ces lacunes en utilisant une analyse de rapports de la commission royale et des décisions de la Cour suprême pour examiner le caractère des premières instances du terme 601 en tant que concept politique et fournir un croquis initial du rôle joué par le concept en politique canadienne en comparant son utilisation dans le contexte des relations constitutionnelles avec le Québec et les peuples autochtones.

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