Abstract

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This study examined the influence of defendant race and race salience (manipulated via racially charged media) on Canadian mock jurors’ judgements. Two hundred ten jury-eligible Canadian online participants read a racially charged (general or specific to the defendant’s race) or neutral article followed by a trial transcript that involved dangerous operation of a motor vehicle and impaired driving charges against a White, Black, or Indigenous defendant. Diverging from previous findings, this study did not find effects of defendant race or race salience on verdict judgements or causal attributions. However, when race is not a central feature of the case, making race salient outside the trial may increase levels of racial bias for some mock jurors. When the defendant was Black, a race-specific article appeared to backfire, producing the harshest sentencing recommendation compared to race-neutral and general race articles. Conversely, for the Indigenous defendant, any mention of race produced harsher recommended sentences relative to no mention of race. Results do not seem to parallel those found in U.S. race-salience studies. Rather, this specific race-salience technique may be detrimental to a minority defendant’s case in a Canadian context.

Abstract:

Cette étude examine l’influence qu’ont la race de l’accusé et l’importance de la race (manipulée par les médias diffusant des informations à connotation raciste) sur des jugements émis par de faux jurés canadiens. Deux cent dix Canadiens admissibles à être jurés ont lu, en ligne, un article soit neutre, soit à connotations racistes (général ou particulier à la race de l’accusé). Ils ont ensuite lu la transcription d’un procès où des accusations de conduite dangereuse d’un véhicule motorisé et de conduite avec facultés affaiblies étaient portées contre un accusé blanc, noir ou autochtone. Contrairement aux résultats précédents, cette étude ne montre pas que la race de l’accusé ou l’importance de la race a un effet sur le verdict ou les attributions causales. Par contre, lorsque la race n’est pas un facteur central du procès, le fait de rendre la race importante à l’extérieur du procès peut accroître les niveaux de préjugés raciaux pour quelques-uns de ces faux jurés. Lorsque l’accusé était de race noire, un article basé sur cette race particulière a semblé entraîner la recommandation de sentence la plus sévère, comparé à l’article neutre ou à connotation raciste générale. Inversement, pour ce qui est de l’accusé autochtone, toute mention de race entraînait des recommandations de sentence plus sévères, comparées à aucune mention de race. Les résultats ne semblent pas égaler ceux d’études américaines sur l’importance de la race. Au contraire, cette technique spécifique à l’importance de la race peut agir au détriment d’une minorité d’accusés dans un contexte canadien.

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