Abstract

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Des chercheurs de différents domaines ont noté l’absence des jeunes femmes dans les théories et les études portant sur la citoyenneté, l’engagement politique et les politiques publiques. De plus, on s’est peu demandé si la situation particulière des jeunes femmes se reflète ou non dans les politiques publiques, et, si oui, comment. Dans cet article, nous posons donc deux questions : a) en Ontario, dans quels domaines politiques provinciaux accorde-t-on une véritable attention à la situation des jeunes femmes ? ; et b) comment la situation des jeunes femmes se reflète-t-elle dans ces domaines ? Grâce à une analyse fondée sur l’intersectionnalité, nous avons observé que les situations multiples que vivent les jeunes femmes sont pratiquement invisibles dans les politiques ontariennes, et ce, même si la province a créé en 2011 un outil d’évaluation en matière d’inclusion pour la conception de ses politiques. Nous appelons donc à plus d’efforts pour contrer la dominance du néolibéralisme, qui individualise la responsabilité, gomme les différences et réduit l’influence politique des jeunes femmes.

Abstract:

Scholars across research fields have pointed to the exclusion of young women from theories and studies of citizenship, political engagement, and public policy. Limited systematic attention has been paid to whether or how diverse young women’s experiences are reflected in public policy. We ask (a) in which provincial policy areas in Ontario do diverse young women warrant unique attention and (b) how are their experiences reflected in these areas? Using intersectionality to guide our analysis, we find that diverse young women’s unique experiences are largely invisible in Ontario public policies, despite Ontario’s introduction of an Inclusion Lens in policy development and analysis in 2011. We argue for efforts to counter the dominance of neoliberalism, which serves to individualize responsibility, erase difference, and diminish young women’s political agency.

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