Abstract

Abstract:

This article initiates a discussion about the ex-convict in American literature through an analysis of Edward P. Jones's 2004 short story "Old Boys, Old Girls." More specifically, it discusses how shame polices African American ex-convicts' post-prison lives and uses "Old Boys" to consider the limitations of using affect, especially "shamelessness," as a method of resistance to mass incarceration. Drawing on contemporary theories of race and criminal justice, as well as affect theory, this article rethinks resistance to what Michelle Alexander calls the "New Jim Crow," suggests new directions for African American literature, and makes an early contribution to the study of Edward P. Jones's work, which is woefully under-examined in American literary studies.

Résumé:

Cet article ouvre un débat au sujet de la figure de l'ancien détenu dans la littérature étatsunienne, à partir d'une analyse de la nouvelle d'Edward P. Jones intitulée « Old Boys, Old Girls » (2004). On y présente en particulier la façon dont la honte régit la vie des ex-détenus afro-américains après leur sortie de prison, en se servant de la nouvelle pour étudier les limites des affects, spécialement de « l'impudence », employés comme moyen de résister à l'incarcération de masse. En s'appuyant sur des théories contemporaines sur la race et la justice pénale, de même que sur la théorie des affects, l'article repense la résistance à ce que Michelle Alexander appelle le « nouveau Jim Crow », suggère de nouvelles orientations pour la littérature africaine-américaine, et apporte l'une des premières contributions à l'analyse critique de l'œuvre d'Edward P. Jones, malheureusement sous-étudiée dans les programmes littéraires aux États-Unis.

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