Abstract

Abstract:

This article argues that Thomas Pynchon’s Bleeding Edge (2013) can be read within the canon of 9/11 novels in unexpected and productive ways. Its rich, intertwined narrative of the Internet and 9/11 both echoes early 9/11 novels and departs from them as it builds a trenchant critique of neo-liberalism.

Résumé:

Cet article montre que le roman de Thomas Pynchon paru en 2013, Bleeding Edge (version française : Fonds perdus, 2014), se lit, dans les balises des romans sur le 11 septembre, de manière inattendue et productive. Sa narration complexe, qui entremêle Internet et les attentats du 11 septembre 2001, fait écho aux premiers romans abordant cet évènement, en même temps qu’elle s’en éloigne par une critique incisive du néolibéralisme.

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