Abstract

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Le baobab joue un rôle central dans le roman autobiographique Le Baobab fou, de Ken Bugul, où la quête identitaire des personnages s'effectue à travers le prisme de la consommation alimentaire. À partir d'une réflexion fondée sur les travaux de Roland Barthes, de l'historien alimentaire Florent Quellier et de la psychanalyste Gisèle Harrus- Révédi, cet article se propose d'analyser la manière dont le personnage principal, Ken, tente de trouver sa place au sein d'une communauté. Entre enracinement et déracinement, nous verrons que le parcours identitaire de Ken est lié de façon intrinsèque à l'arbre africain qui nourrit littéralement et symboliquement les personnages, faisant de l'assiette un territoire de l'oralité non négligeable, voire essentiel à la compréhension des enjeux contenus dans ce roman.

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