Abstract

Le roman des XVIIe et XVIIIe siècles se caractérise par le goût d’un matériau hétérogène, souvent versatile, dont les liens sont volontiers aléatoires: le récit ne dessine pas de ligne claire et la conclusion est souvent brouillée ou fuyante. Courtilz de Sandras (1644–1712) est sans doute un cas exemplaire pour réfléchir sur une pratique du roman ostensiblement fondée sur la discontinuité, le suspens ou l’inachèvement. Cet article se propose d’examiner la façon dont cet auteur conçoit le rôle de la composition dans la perception qu’on se fait alors d’un roman, et comment il se joue, dans ce domaine, des attentes du lectorat.

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