Abstract

The Ohio-born American author Howard Norman sets the majority of his novels in Nova Scotia, because he feels at home there, a sensation that reflects the “emotional dimensions of one’s life and [. . .] literary imagination” (qtd. in Hickman). Norman’s use of the word “imagination” suggests that, as a writer, he engages with the landscape of Nova Scotia and the broader context of Atlantic Canada as a fertile background, in front of which his characters may enact scenes of his choosing and advance their plot lines. In What Is Left the Daughter, Canada is a place where anxieties and preoccupations regarding America’s involvement with World War II, as well as the treatment of German immigrants and citizens during and after it had ended, are enacted and explored from a safe distance—namely, on the windswept shores of Nova Scotia and on the streets of Halifax.

Résumé:

L’auteur Howard Norman, né en Ohio, plante l’action de la plupart de ses romans en Nouvelle-Écosse parce qu’il se sent chez lui là-bas—un sentiment qui reflète, selon lui, « les dimensions émotives de la vie et de l’imagination littéraire de la personne qui l’éprouve » (cité dans Hickman ; trad. libre). Cet usage du mot « imagination » suggère que l’écrivain en lui considère le paysage néoécossais et, plus généralement, le Canada atlantique comme un arrière-plan fertile, devant lequel ses personnages peuvent vivre les scènes choisies par lui et dérouler leurs intrigues. Dans What Is Left the Daughter, le Canada est le lieu où les angoisses et les soucis concernant l’entrée en guerre des États-Unis, de même que le sort réservé aux citoyens et immigrants allemands pendant et après la guerre, prennent forme et peuvent être examinées à distance—la distance sécuritaire des rivages battus par le vent de la Nouvelle-Écosse et des rues de Halifax.

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