Abstract

Abstract:

Focusing on the relationship between African political actors and their lawyers enables us to see the history of Africa's decolonization as an assemblage of legal processes through which a belief in universal democratic law — meaning law accessible to and in the service of everyone, including colonial subjects — nourished an awareness of the power of universally equal rights — meaning rights for all regardless of citizenship, economic or social status, degree of education, and religious, racial or cultural identity. In viewing the law as transformative with a potential to decolonize the structures of colonialism, Africans claimed their legal, political, and civil rights in the early years of decolonization. The alliance they formed with anti-colonialist lawyers forged the practice of claiming both individual rights and the collective right of the imperially governed to determine their political futures as equals. It was a practice that required a revolutionary transformation from the legally plural systems assigning variegated rights to the citizens and subjects of empires into political systems imagined to grant universal access to a more democratic law.

Résumé analytique:

Mettre l'accent sur la relation entre les acteurs politiques africains et leurs avocats nous permet de percevoir l'histoire de la décolonisation de l'Afrique comme un ensemble de processus juridiques par lequel la croyance en une loi démocratique universelle (par définition, une loi accessible et au service de tous, y compris les sujets coloniaux) a assuré une meilleure sensibilisation à l'égalité des droits universels (par définition, des droits pour tous, peu importe leur citoyenneté, statut économique ou social, degré d'éducation, ou identité religieuse, raciale ou culturelle). En considérant le potentiel transformatif du droit et sa capacité de décoloniser les structures du colonialisme, les Africains ont revendiqué leurs droits juridiques, politiques et civils durant les premières années de la décolonisation. L'alliance qu'ils ont formée avec des avocats anticolonialistes a forgé la méthode qu'ils utiliseront pour revendiquer leurs droits individuels et le droit collectif des sujets coloniaux de déterminer leur avenir politique. C'était une pratique qui nécessitait une transformation révolutionnaire des systèmes fondés sur le pluralisme juridique qui attribuaient des droits hétérogènes aux citoyens et aux sujets impériaux des systèmes politiques qui devaient accorder l'accès universel à une loi plus démocratique.

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