Abstract

Résumé:

Le groupe britannique aux Rencontres de Montréal en 1974 comptait parmi ses rangs trois cinéastes qui représentaient trois pôles de la culture du cinéma radical au Royaume-Uni à l'époque. Simon Hartog représentait l'aile radicale au sein du syndicat du cinéma, l'Association of Cinematograph, Television and Allied Technicians (l'Association des travailleurs du cinéma et de la télévision-ACTT), et il était chef recherchiste du Rapport syndical sur la nationalisation de l'industrie cinématographique. Nick Hart Williams quant à lui représentait The Other Cinema (l'Autre cinéma-TOC), une entreprise de distribution alternative à but non lucratif orientée vers les films politiquement engagés du Tiers-Monde et l'information politique d'Europe et des É.-U. Gustav Lamche fut l'un des membres fondateurs de Cinema Action, un collectif politique qui noua des liens particulièrement solides au sein du mouvement syndical. Le projet de nationalisation était utopique et il finit par être discrètement abandonné. Cependant, les cinéastes politiques indépendants évoluant pour la plupart en dehors du milieu syndical et dont le nombre ne cessait de croître, se réunirent en 1976 pour fonder l'Independent Film-Makers' Association (Association des cinéastes indépendants-IFA), laquelle négocia un Accord d'atelier avec l'ACTT. Reconnue, cette association se vit attribuer des créneaux à Channel Four, lorsque cette chaîne de télévision commença à diffuser ses programmes en 1982.

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