Abstract

Abstract:

Throughout the 1950s, the United States experienced major alterations in its global defence alliances and trade treaties. The Cold War threat of Communism initiated the need for pro-democracy allies in Asia. Subtle pro-America and pro-democracy themes were commonly incorporated into theatre, film, and television. Various productions contained Asian or Asian American characters who were depicted as peace-loving, law-abiding, and non-threatening. This essay examines the 1959 Broadway production of Leonard Spigelgass's A Majority of One with regard to the changing mainstream representation of Asian identity in the historical context of the Cold War. The production's portrayal of a dignified Asian identity, a message of racial tolerance, and a progressive positive identity change are examined using the published play-script and other primary source documents from 1959 and 1960. The concept of spatial identity developed by Ulrich Best and Anke Strüver is applied to character behaviour in four separate spaces: a Brooklyn apartment, a trans-Pacific ship, a Tokyo house, and a diplomatic residence.

Résumé:

Tout au long des années 1950, les États-Unis ont connu un bouleversement de leurs alliances militaires et de leurs traités commerciaux à l'échelle internationale. Pendant la guerre froide, la menace du communisme a soulevé le besoin de forger des alliances prodémocratie avec l'Asie. Des thèmes proaméricains et prodémocraties ont été subtilement introduits au théâtre, au cinéma et à la télévision, et diverses productions ont mis en scène des personnages asiatiques ou américano-asiatiques dépeints comme des personnes pacifiques, respectueuses de la loi et non menaçantes. L'article étudie la production, par Leonard Spigelgass, de A Majority of One, sur Broadway, en 1959, du point de vue du changement en cours dans la représentation habituelle de l'identité asiatique, dans le contexte historique de la guerre froide. Le portrait qu'on y trace d'une identité asiatique très digne, le message de tolérance raciale et le changement d'identité positif et progressif illustrés dans la pièce sont examinés à partir du texte publié de la pièce et d'autres sources primaires datant de 1959 et 1960. Le concept d'identité spatiale élaboré par Ulrich Best et Anke Strüver est appliqué au comportement des personnages dans quatre lieux différents : un appartement de Brooklyn, un navire qui traverse le Pacifique, une maison de Tokyo et la résidence d'un diplomate.

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