Abstract

Globalization is best described as a complex process embodying conditions of instant communication and the rapid movement of people, goods, and ideas. Aligned with this process is a reorganization of state and society that some geographers have referred to as “rescaling”—a reconfiguration of the spatial scales at which governance occurs. The emerging landscapes of a rescaled global economy reveal not a diminishing role for the local, but rather the resurgence of place—cities—as deterritorialized centres of global control. The prominence of these command and control nodes within a global post-industrial economy is increasingly being linked to discourses of economic efficiency. Using the case of Toronto, Canada, the authors interpret changing governance structures as evidence of a rescaling process that has seen resources and responsibilities move in opposite directions, to the detriment of the quality of place in the city. Rhetorical calls for global competitiveness have led to a withering of the state’s role in providing the context for the emergence of locally enriched social and cultural environments. The case of Toronto reveals a spatial paradox where changes in governance aimed at enhancing global competitiveness have actually diminished the local qualities cities depend upon to sustain such advantage. None the less, economic competitiveness and quality of place need not necessarily work in opposition, and we advance a general planning framework to balance these desires.

Abstract:

La mondialisation est un processus complexe qui incorpore des conditions de communication immédiate et le déplacement rapide des gens, des produits et des idées. Conjointement à ce processus, nous avons assisté à une réorganisation de l’État et de la société que certains géographes ont appelé le « ré-échelonnage » —une reconfiguration des échelles spatiales où l’on retrouve l’exercice des pouvoirs. Le paysage émergent d’une économie mondiale ré-échelonnée révèle non pas un rôle de plus en plus limité à l’échelle locale mais plutôt une résurgence de la place—des villes—comme des centres « déterritorialisés » de contrôle-mondial. La proéminence de nœuds de commande et de contrôle au sein d’une économie mondiale post-industrielle est de plus en plus liée aux discours de l’efficacité économique. En se servant de l’exemple de Toronto (Canada), nous interprétons les structures changeantes de l’exercice des pouvoirs comme une preuve du processus de ré-échelonnage qui a vu les ressources et les responsabilités se déplacer dans des directions opposées, au détriment de la qualité de la place dans la ville. Des appels de pure forme pour une concurrence mondiale ont entraîné un dépérissement du rôle de l’État qui fournissait le contexte pour l’émergence d’un environnement social et culturel enrichi à l’échelle locale. Le cas de Toronto révèle un paradoxe spatial où les changements dans l’exercice des pouvoirs visant à améliorer la concurrence mondiale ont en fait réduit les qualités locales dont les villes dépendent pour maintenir un tel avantage. Tout de même, la concurrence économique et la qualité de la place ne sont pas nécessairement des points mutuellement exclusifs et les auteurs proposent une structure de planification générale pour tenir compte de tous ces désirs.

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