Abstract

In making their selections from the published poetry of P.K. Page, literary anthologists have produced a canon of sorts, a remarkably consistent body of work that is clearly intended to be seen as representative of her voice and vision. Such anthological selections, however, too often appear to owe as much to habit and genealogy as to critical alertness to shifts in her evolving poetic practice. An examination of the way Page’s work has been anthologized over the past century suggests that a broader representation of her work, which more generously responds to the Protean nature of her output over the past half-century, is needed in our time – and indeed that such a shift has begun to occur in the early years of the twenty-first century.

Abstract:

En effectuant leur choix parmi les poésies publiées de P.K. Page, les créateurs d’anthologies littéraires ont produit une forme de canon, recueils d’oeuvres remarquables par leur qualité soutenue et dont l’intention est clairement de représenter sa voix et sa vision. Toutefois, les morceaux recueillis ont trop souvent l’air d’être tributaires tout autant de l’habitude et de la généalogie que de la vigilance critique à l’égard de l’évolution dynamique de sa création poétique. En examinant la manière dont les oeuvres de Page ont été sélectionnées pour des anthologies depuis cent ans, on conclut qu’une plus large représentation de ses poèmes, qui répondrait plus généreusement à l’oeuvre protéiforme qu’elle a créée depuis un demi-siècle, est nécessaire de nos jours – et qu’effectivement ce virage s’affirme déjà à l’aube du vingt-et-unième siècle.

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