Abstract

P.K. Page’s poetry is often associated with Surrealism, but critical articulation of her Surrealism is minimal. The style and structure of much of her early poetry is arguably Surrealist, in its juxtapositive imagery, rapidity of association, parataxis, and intermittent effect of automatist composition. Her Surrealist mannerisms reflect a number of thematic concerns she shares with the French Surrealists, especially with André Breton: concern with psychic wholeness, reverence for the unconscious, fascination with dream and its representation, emancipatory but non-aligned politics, and sympathetic portrayal of the nature of and social responses to mental illness. Like many women artists of the mid-century, Page is both attracted to and disturbed by Surrealism’s quest for an absolute liberation of the artistic unconscious. Her contacts with other women Surrealists, with the Montreal Automatistes, and with European Surrealism generally, invite further study.

Abstract:

Les oeuvres poétiques de P.K. Page sont souvent associées au surréalisme or, l’articulation critique de son surréalisme est infime. Le style et la structure d’une bonne partie de ses premières créations pourrait être jugée surréaliste, vu la juxtaposition de ses représentations imaginaires, la rapidité des associations, les parataxes et l’effet intermittent de la composition automatiste. Sa manière surréaliste illustre plusieurs thématiques qu’elle partage avec les surréalistes français et notamment André Breton: préoccupation à l’égard de la complétude mentale, respect de l’inconscient, fascination pour le rêve et sa représentation, conviction en faveur de l’émancipation sans toutefois être alignée politiquement et représentation compatissante de la nature de la maladie mentale et des réactions sociales à son égard. À l’instar de nombre de femmes artistes des années 1950, Page éprouve, à la fois une attraction et une aversion, à l’égard de la poursuite des surréalistes en quête de libération absolue de l’inconscient artistique. Les détails de ses relations avec d’autres femmes surréalistes, avec les Automatistes de Montréal et avec le surréalisme européen en général, sont à approfondir.

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