Abstract

Newfoundland’s case on offshore petroleum jurisdiction is poorly understood nationally. It should be viewed as epitomizing a shift in developmental strategy from industrialization to controlled resource management. The Peckford approach is a reaction against a historical background of dependency and underdevelopment. Offshore petroleum has come to play a key role in that reaction. The resolve to strive for more autonomous development has entailed many problems and inevitably caused confrontation with the centralist Trudeau government. The outcome of the jurisdictional dispute will determine whether Brian Peckford proves to be the Moses or the Don Quixote of Newfoundland and Labrador.

Abstract:

Sur le plan national on a mal perçu les prétentions de Terre-Neuve au sujet de la juridiction du pétrole sous-marin au large de ses côtes. On devrait y voir le symbole d’un changement de politique dans le domaine de la mise en valeur, favorisant non plus l’industrialisation mais le contrôle et l’exploitation des ressources. Les initiatives de M. Peckford sont une réaction contre un héritage de dépendance et de sous-développement, réaction que nourrit principalement l’existence de fonds sous-marins. La résolution de rechercher plus d’autonomie dans l’exploitation de ces fonds a provoqué de multiples problèmes et a entraîné inévitablement l’opposition du gouvernement centraliste Trudeau. C’est d’après le règlement de ce différend juridictionnel que M. Peckford finira par passer soit pour le Moïse soit pour le Don Quichotte de Terre-Neuve et du Labrador.

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