Abstract

Comparison of Robert Kroetsch’s Badlands (1975) and Tom Robbins’ Even Cowgirls Get the Blues (1976) shows post-realist whimsy and metafiction making possible a mysterious woman’s West. By testing the limits of field notes, Kroetsch develops a regional form combining inarticulateness, document and intuition. Robbins uses ostensibly limitless notes in a field to expose the limits of formulaic Westerns. But despite this crucial difference, the novels have profound similarities, including the preference for notation as the form of drifting. The parallels suggest that Kroetsch attempts not only an androgynous form but a fiction of the Canadian West incorporating much of the American West.

Abstract:

Comparer Badlands (1975) de Robert Kroetsch et Even Cowgirls Gel the Blues (1976) de Tom Robbins c’est découvrir dans la fantaisie post-réaliste et dans la méta-fiction la nature mystérieuse et féminine de l’Ouest. A force de fouiller des notes prises sur le terrain, Kroetsch crée une forme spécifiquement régionale où sont combinés l’incohérence, le document et l’intuition. Robbins étale des notes apparemment infinies dans un champ pour mettre en évidence les limites de la formule typique du Western. Mais, en dépit de cette divergence capitale, ces deux romans témoignent de vives ressemblances, dont une prédilection pour la notation en tant que forme d’évasion. Les rapprochements donnent à croire que Kroetsch recherche non seulement une forme androgyne mais une fiction de l’Ouest canadien incarnant une bonne partie de l’Ouest américain.

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